Brésil
Du 26 Octobre au 30 novembre 2013
Samedi 26 et Dimanche 27 octobre 2013
Pause dans une pousada sympa à Natal *
J'en profite pour faire des balades à la plage et finir les deux comptes rendus sur ma mission, un bilan boulangerie, un bilan formation.
Lundi 28 octobre 2013
Départ vers 7 h 30 pour me rendre à la gare routière
Un bus part à 9h mais je n'ai pas réussi à acheter un billet par internet, je crains que ce ne soit complet car aujourd'hui c'est férié.
9 h le bus part direction Fortaleza ( 9 h de bus ) on passe par Mossoro, route désertique, sans grand intérêt. 18 H arrivée à Fortaleza, tout de suite je me renseigne pour Sao Luis ( 18 h de bus ) je pense opter pour une nuit en bus cela sera moins long.
Je me retrouve un peu comme en Australie, des distances très importantes.
Le Brésil est bien le 5 ème pays pour sa superficie.
Pas évident de se déplacer.
Un autre bus pour le centre ville ou je trouve la pousada, ( B&B local ) retenue grâce au Lonely planet, c'est pas terrible. Bruyant.
Mardi 29 octobre 2013
Balade en ville, des immeubles modernes sur tout le littoral, assez jolie architecture.
Fortaleza est une ville balnéaire, je retrouve les mêmes occupations qu'à Natal, balade en bord mer et plage.
Nombreuses activités sportives des brésiliens, le culte du beau corps est omniprésent. ( à noter très peu de fumeur .. )
Pause en bord de mer pour boire un jus de cajà ( excellent )
je découvre de nouveaux fruits plein de saveur.
Ce qui est surprenant, au Brésil ce sont les petits restaurants, organisés comme des self service, en entrant on nous donne une carte magnétique, on se sert soit même et on passe au pesage de l'assiette, le tout est enregistré sur la carte magnétique, on peut se reservir repasser au pesage, ensuite il suffit de passer en caisse ou le montant de la carte magnétique est totalisé.
Ce soir la bus station. Départ pour Sao Luis ou je pense me poser deux ou trois jours. Apparemment ville plus culturelle ayant beaucoup de traces de son passé colonial.
Mercredi 30 octobre 2013
Arrivée à Sao Luis après 16 heure de bus pour faire 1000 km.
Un peu ko par un tel voyage. Rapidement je trouve une chambre ( Hostel internationnal ) c'est sympa de plus situé dans le quartier historique de Sao Luis.
Au programme un petit tour en ville et repos.
Beaucoup de ruelles pavées, très bel éclairage, mise en valeur du passé colonial.
Jeudi 31 er Octobre 2013
Le quartier historique, nombreux immeubles au façades recouvertes de faience, la faïence repousse la chaleur.
Il fait très chaud à un tel point qu'en début d'après midi, je choisis de rentrer fait une pause à l'hôtel. La ville est déserte, seuls quelques joueurs de cartes ou de dominos, bien installés à l'ombre assouvissent leur passion.
Sinon, je photographie des ruelles désertes.
Je ressortirai aprés 16 h. Il faut se mettre aux coutumes locales et puis on est très proche de l'Equateur. D'ailleurs la population a un teint plus coloré.
Vendredi 1 er Novembre 2013
Ce matin, le bateau pour Alcantara part à 7 h.
Petit café sur le port, curieux le café est servi sucré, disons même bien sucré.
Sorti de la rade, dans le Luzitana, ça secoue pas mal, les eaux n'ont rien avec notre grande bleue, c'est marron – grisâtre, aucune envie d'y plonger.
Une heure et quart nous arrivons sur l'île d'Alcantara.
Suivant les conseils donnés ce matin par un voyageur, je prends un moto taxi.
Charmantes ruelles pavées d'une sorte de pierre semi volcanique.
Mon moto taxi m'emmène visiter : la praça da Matriz appelé aussi pelourinho, le muséu historica de l'alcantara, puis un petit musée de l' aérospatial brésilien.
Le pelourinho est un poteau installé sur la place de la ville à côté de l'église, c'est là que les esclaves étaient fouéttés...
En face une belle petite église, la Nossa Senhora do Rosario dos pretos.
Seul, je reste au centre du village, dans la rua direta, afin de faire quelques photos. Mon moto taxi viendra me rechercher vers 13 h 30 pour retourner à l'embarcadère.
Visite d'une belle église à deux tours : L'Igreja de Nossa Senhora Carmo.
Pause déjeuner près d'une petite chapelle dans un resto sympa.
La Cantaria, Diego, le serveur parle parfaitement français, il l'a appris en Guyane. Je me régale d'un Carne del sol, servi dans une tuile tapissée d'une feuille de bananier, accompagné d'une semoule de manioc et tomates etc …
Je retourne à mon rendez vous avec le moto taxi, j'ai l'impression de traverser un village fantôme, chaleur écrasante, toutes les maisons sont fermées, volets clos pour se protéger du soleil.
Pas de moto – taxi… je vais bien le retrouver, je ne l'ai pas payé.
Pause rafraîchissant près de l'embarcadère, le moto - taxi arrive.
Retour plus agité qu'à l'aller.
16 h l'hostel pour une bonne douche.
Dans la soirée, sortie en ville, Sao Luis a une activité culturelle importante, surtout sur le plan musical. Une fête, le bumba meu boi, rassemble une foule immense. Ce soir, vendredi, je m'installe en terrasse devant un délicieux jus de maracuja et les groupes ou fanfares défilent, des musiques d'influence : africaine, indienne et portugaise
Je n'ai qu'un regret avoir laissé mon appareil photo à l'hostel.
C'est super.
Excellente journée.
Samedi 2 Novembre 2013
La ville est morte. Tout est fermé. C'est le jour des morts.
Rodovaria – gare routière - avec Christoph ( rencontré hier ) pour acheter un ticket de bus pour Bélem
Départ ce soir 20 h
Comme Christoph fait le même parcours on décide de faire route ensemble au moins jusqu'à Manaus.
Dimanche 3 Novembre 2013
Après une excellente nuit en bus tout confort ( Compagnie transbrasilia )
Arrivée à Bélem
Installation à l'hostel. Balade en ville
Lundi 4 Novembre 2013
Au matin le marché aux poissons et légumes + fruits.
Excellent repas dans un restau français
Il pleut
On fait une pause musicale dans une école de musique
Renseignement en vue de l'achat du billet bateau pour Manaus
Pause sur les anciens quais du port, aménagés en promenade.
Discutions avec des militaires français autour d'une boisson bien agréable : une caipirinha, cocktail national qui se prononce cachaça, mélange d'un jus de citron vert, de sucre et de glace, résultat sublime.
Mardi 5 Novembre 2013
Retour au marché pour boire d'excellents suco ( jus de fruit )
Rencontre d'un jeune pâtissier français qui vend ses productions locales sur ce marché.
Une agence, il faut se décider pour acheter les tickets de bateau.
C'est Macamazone, qui nous propose le mieux 900 réals pour relier Bélem à Manaus en 5 jours.
Puis un parc, d'ou l'on peut admirer une très belle vue sur le delta et sur la ville.
A 16h, il se met à faire noir et à pleuvoir on rentre en bus.
Mercredi 6 Novembre 2013
Visite d'une belle église – Basilica Santuario de Nazaré, puis le musée
Emilio Goeldi et Parque, ce musée en plein centre ville présente la riche faune amazonienne en miniature.
Très intéressant, excellente approche de l'Amazone que nous allons bientôt découvrir.
Retour en début après midi après une bonne pause ans un petit restau.
Il faut réserver le vol Manaus Rio de Janerio.
16 h 30 le terminal du port, on embarque à 18 h pour Manaus.
Installation sur le bateau. Beaucoup de photos des hamacs,
du port la nuit, d'un beau ciel un peu tourmenté etc ….
Jeudi 7 Novembre 2013
Après une nuit calme, beau lever de soleil sur le fleuve.
Le fleuve est calme, mais nous ne sommes pas encore sur l'Amazone.
Arrêt à Breves. Le bateau ne transporte pas que des passagers, dans ses soutes, beaucoup de fret. Parfois, un autre bateau accoste et tout en continuant leurs routes, les deux bateaux échangent de la marchandise.
Des petites barques accostent aussi, un vendeur monte à bord et propose ses produits : crevettes – camaroes – etc …la vente terminée, il repart.
Vendredi 8 Novembre 2013
On continue sur l'Amazone, le paysage à changé, toujours autant de verdure, mais beaucoup moins d'habitations, c'est un peu plus monotone.
Dans la soirée, arrêt à Mont Alègre, j'en profite pour aller en ville acheter des fruits ( ananas, papaye )
Les occupations sur le bateau sont assez simples : boire un pot au bar dans un boucan infernal, musique à fond, regarder les joueurs de dominos.
En début d'après midi, pause douche : le pont arrière est équipé de nombreuses douches qui débitent une eau bien tempérée, c'est le moment défoulement, ça chahute pas mal.
Samedi 9 Novembre 2013
Au matin, on se réveille à Santarém.
Escale de quelques heures. On en profite pour faire une petite escapade à Alter do Chao.
C'est à 35 km, on prend un bus, on a formé un petit groupe : Léo, Régine, Marcus 3 brésiliens + Christoph et moi .
Pas de déception, Alter do Chao est une magnifique petite station balnéaire sur un des bras du fleuve Rio Tapajos, plage de sable blanc, soleil, tout y est.
Comme on craint de rentrer en retard, on opte pour un taxi.
On s'entasse tous les cinq dans un taxi et en route.
Retour à midi pour embarquer.
Ici, à Santarém, deux fleuves se partagent le même lit, surprenant deux eaux de couleurs différentes qui ne se mêlent pas, d'un côté les aux noires de l'autre les eaux blanches.
Les fleuves noirs prennent leur source dans le nord de l'Amazonie et voyagent à travers des terres beaucoup plus vieilles. Ils sont plus lents et plus chauds. De plus la végétation qui a le temps de se décomposer libère des acides à l'origine de leur teinte noire. En réalité couleur thé. Ces mêmes acides tuent les larves de moustiques, de ce fait, les régions arrosées par les fleuves noirs ne présentent que peu de risque de maladie comme le paludisme.
Les fleuves clairs naissent dans les neiges des Andes n'ont pas de sédiment pour leur donner une couleur, c'est le cas du Rio Tapajos.
En Amazone, on trouve trois sortes de fleuves , les négro ( noir ) les branco ( blanc ) les claro ( clair )
On continue de remonter l'Amazone vers Manaus, chaleur difficile à supporter, la séance douche collective fait le plus grand bien.
Dans la soirée, courte escale à Abidos.
Dimanche 10 Novembre 2013
Vers 3 h du matin escale à Jurupi, je suis réveillé, je me lève, c'est agréable, il fait un petit vent doux et une température agréable.
On a du réseau ( téléphonique ) ce qui est assez rare.
Vers 6 h petit déjeuner, les brésiliens sont des léve tôt, Est ce du au fait que le jour se lève vers 4 H 30 ?
Il fait déjà trop chaud.
Autre escale et puis vers midi, le port de Parintins.
L'escale va durer deux heures ( tout est déchargé à la main )
Avec Christoph et Léo on en profite pour partir faire un tour en ville.
C'est stupide, à part boire un excellent suco de maracuja et acheter de l'eau minérale, il n'y a rien à faire, avec cette chaleur la ville est déserte, cela doit être l'heure de la sieste collective.
Retour au bateau à 13 h 30, on va attendre que le bateau reparte et ensuite profiter de la douche collective sur le pont.
Lundi 11 Novembre 2013
Dernier jour de navigation, on doit arriver dans la soirée à Manaus.
Petite escale à Itacoatiaria.
J'ai un peu de réseau ce qui me permet d'envoyer un sms pour fêter un anniversaire.
Dans l'après midi deux orages, impressionnant d'un seul coup tout se couvre, aucune visibilité.
La nuit arrive plus tard vers 19 h, il faut dire que l'on est 1500 km en dessous de l'Equateur, cela se voit, le jour se lève plus tard et se couche plus tard.
Vers 20 h on arrive à Manaus. Rapidement on trouve l'hostel Manaus réservé par Internet, c'est une immense chambre, faut dire que tout paraît immense après six jours de confinement en cabine.
Mardi 12 Novembre 2013
Excellent petit déjeuner, balade sur le marché - mercado municipal Adolfo Lisboa, une structure métallique comme les anciennes halles de Paris.
Et puis un marché plus local.
Passage par l'office de tourisme. La cathédrale sans grand intérêt.
Le teatro Amazonas magnifique de plus on assiste à des répétitions. Tout près lIgreja Sao Sébastiao, rien d'intéressant extérieurement mais très belle intérieurement.
Pause dans un petit self,
Retour à l'hostel international , encore un orage, il faut dire que le temps est lourd.
Le musée Amazonia. Moyen. aucune explication bilingue….
Quelques achats en ville pour préparer le petit séjour dans la jungle.
Retour vers l'hostel vers midi, il fait tellement chaud qu'une douche apporte un peu de fraîcheur.
Pour cet après midi, on pense se rendre au musée du seringha ( du caoutchouc ) 20 minutes en bus… en fait les travaux de construction des différentes structures pour la coupe du monde et les jeux olympiques ralentissent la circulation, il nous faudra une heure trente. On préfère arrêter à Ponta Négra pour profiter de la plage.
Beaux immeubles dans lesquels se reflétent les nuages.
L'eau est très chaude.
Dans la soirée, à l'hostel, je rencontre des français originaires de Noyon, ils reviennent d'un séjour dans la jungle et sont enchantés.
Jeudi 14 Novembre 2013
Départ tôt, une minibus et deux heures trente de route, plus une heure de bateau pour débarquer dans une Lodge sur les rives de Urubu.
Décor fascinant, de vastes étendues d'eaux. Aucune habitation.
Dans l'après midi, on part en barque pour voir des dauphins et pêcher le piranha.
Impératif d'en rapporter car on doit manger notre pêche ce soir.
Quelques piranhas ont bien voulu se sacrifier, ce soir nous ne jêunerons pas.
Après le dîner, en barque et à la pagaie, on part pour voir des caïmans.
Cette expédition nocturne à quelque chose d'irréelle. Juste le bruit de la barque qui glisse sur l'eau et des animaux de la forêt.
( les grenouilles et autres batraciens s'en donnent à cœur joie.
Grâce à José notre guide, on finira à trouver un caïman.
Sympa, il accepte de poser pour les photos.
Retour dans notre cabane excellente nuit, pas un bruit.
Vendredi 15 Novembre 2013
Réveil à l'aube, aussitôt en barque.
Objectif : voir des dauphins et le lever du soleil.
Les dauphins doivent être en RTT.
Nous n'en verrons pas.
Retour pour 7 h 30 pour prendre le petit déjeuner.
On repart en barque. De toute façon, il n'y a pas d'autre moyen de circulation.
La pluie ( comme tous les jours en Amazonie ) fait son apparition.
On accoste et on trouve refuge dans la maison dune famille, il s'agit d'une simple cabane mais l'accueil est des plus sympa. Café, très sucré comme toujours au Brésil.
Comme toujours dans les groupes, il y a le C.. de service. José, le guide attend que la pluie cesse. En fait, en Amaonie, il pleut tous les jours enviro une heure, cela rythme la vie locale, les gens font avec.
Le C.. de service insiste pour que le guide parte, celui – ci finit par céder. Départ dans la jungle, la pluie se met à tomber encore plus fort, malgrès les imper on est trempé par ce déluge amazonien.
Au bout d'une demie heure, on décide de rentrer pour se sécher, de toute façon avec cette pluie, il n'y a rien à voir, pas de bruit des oiseaux etc…
Retour au lodge, il fait beau, les fringues sèchent vite.
José, me fait comprendre que le français a été stupide, je lui dis que je n'ai rien en commun avec lui.
Après le déjeuner, retour vers Manaus en barque et minibus.
Dans la soirée, dîner devant le téatro tout illuminé et vers 22 h 30 départ en minibus vers l'aéroport, mon avion pour Rio décolle à 0 h 30
Samedi 16 Novembre 2013
Dans la nuit escale à Sao Paulo. Arrivée vers 8 h à Rio de Janerio.
Changement de fuseau horaire moins deux heures.
Au programme trouver une chambre, voir la plage mythique de Copacabana, le pain de sucre et le christ rédempteur.
Gros problème impossible de trouver une chambre, hier j'avais essayé par Internet tout été " full ". Je fais plus de trente hôtels " full "
Aussi bien les petits que les grands hôtels, on m'explique que le 16 novembre
( Sainte Marguerite ) est un jour de prière qui se fête énormément.
Je commence à me dire qu'en fait, la plage de Copacabana, je vais peut être la connaître de près en y passant la nuit.
Je finis par trouver une chambre vers 16 h.
Ouf mais cela m'a bouffé ma journée.
Dimanche 17 Novembre 2013
J'ai rendez vous avec Gabriel à : sa ferreira street corner with nossa senhora de copacabana av.
Gabriel est un guide qui propose un circuit de 4 heures dans une favela. La favela : Pavão – Pavãozinho/ Cantagalo.
Même si certains pensent que cela à un côté voyeur, je m'en f…
Cette visite me permet de porter un autre regard sur les personnes qui vivent dans ces quartiers.
Regard pas du tout négatif.
Nous terminons cette visite dans un restaurant au kilo de la favela.
Après midi repos de toute façon, il pleut.
On ne peut pas parler du Brésil, sans parler des immonbrables coccinnelles et combi qui y circulent.
Lundi 18 Novembre 2013
En bus pour voir le Pain de sucre. " Pao de açùcar "
Montée en téléphérique avec une pause sur le premier rocher.
Altitude : 220 mètres pour le Morro da Urca puis 396 mètres pour le pain de sucre.
Très belle vue sur la baie de Rio de Janerio.
Il est conseillé de venir pour le coucher du soleil mais vu la météo d'hier, je préfère venir le matin de plus il fait beau, juste un peu de brume sur la mer.
Dans l'après midi, en bus je pars en centre ville, il est conseillé de faire un circuit de 4 h qui regroupe pas mal de sites à voir.
La Praça Fioriano, le téatro municipal, la rua Pedro Lessa dédié au marché de la musique, l'immeuble Pétrobras, la caserne musée des pompiers ( Bombieros ) etc…
La cathédrale, en forme de cône, rien d'un chef d'œuvre, sombre, obscure, l'originalité vaut le déplacement, c'est tout.
Mardi 19 Novembre 2013
En bus ( 583 ) pour me rendre au Corcovado, et voir le Christ rédempteur.
De là – haut – 710 mètres - panorama sur Rio en 360 °
Un funiculaire nous y emmène, il faut réserver la veille avec une heure précise d'embarquement. Il faut reconnaître qu'il y a foule.
Apparemment pas mal de personnes ont besoin de faire racheter leurs péchés. Je ne suis dons pas seul.
Magnifique statue de l'architecte et sculpteur français Paul Landowski, 38 mètres de haut, 700 tonnes !
Mais seuls deux bustes relatent l'histoire du site, celui du constructeur Heitor da Silva Costa. Et celui du cureton local qui a créé le bisness et cela continu, on rackette dans toutes les langues…
A part cela, ce Christ est curieux, les bras écartés…. une boutade populaire assure que si le Christ a les bras ouverts, c'est qu'il attend que les Cariocas (habitants de Rio) se mettent à travailler pour applaudir !
D'ici et vu de dos, on a l'impression qu'il va se lancer dans un saut à l'élastique. C'est vrai qu'il aurait fait pas mal de choses, multiplié les petits pains... là dessus j'ai un doute car j'aurai eu moins de boulot.
Il a inventé le ski nautique sur le lac de Tibériade… il peut faire encore pas mal de choses.
Dans l'après midi, balade à pied du côté du Corcovado. Marché très coloré et tout en saveur.
Puis en bus Ipanema, pour connaître le quartier et la plage. Superbe.
Belles plages, beaucoup de vagues mais Ipanema signifie " eaux dangereuses " en langue indienne.. .
Mercredi 20 Novembre 2013
Départ pour Salvador
Un taxi et en route pour l'aéroport.
J'ai réservé une chambre à Pousada dos Solar.
Le bus qui m'emmène en centre ville longe les magnifiques plages.
Arrivée Terrioro Jesus, une charmante petite place entourée de quatre églises. C'est le centre historique de Salvador.
Nombreux restaurants, musique en permanence
Je passe ma soirée sur la place à écouter les différents musiciens.
Jeudi 21 Novembre 2013
Organiser mon voyage vers Olinda.
A la pousada, on m'oriente vers une petite agence dans le marché de Santa Barbara. Malgré les difficultés linguistiques, je m'en sors pas mal, il faut dire que sur la côte, l'anglais est mieux compris.
Reste à trouver une chambre.
La vieille ville ou ville haute – Cidade Alta –
Les quatre églises de la Terrioro Jésus et tout particulièrement la Igreja e convento de Sao Francisco. ( Saint François et non pas Saint Francis )
La plus belle église du Brésil.
De style baroque, une profusion de richesse, un peu trop à mon goût.
Je préfère un décor simple. Par contre le cloître est orné de carreaux de céramique d'une grande beauté.
Les esclaves qui avaient été contraints de participer à l'édification s'exprimèrent. Les visages des chérubins furent déformés, certains anges se trouvèrent dotés de sexe démesurés et des personnages féminins furent représentés enceinte.
Mais ces ajouts créatifs ont été remplacés par des moines pudibonds.
Repas feijoada. J'adore ce plat typiquement brésilien, il s'agit d'un délicieux ragoût composé de haricots noirs mijotés avec de la viande – en principe des parures de porc et de la langue séchée. Ce plat s'accompagne de riz blanc et de farine de manioc ( les brésiliens mettent de la farine de manioc partout )
Il se raconte que la feijoada est née dans les cuisines des esclaves, forcés d'accommoder comme ils le pouvaient des morceaux de viande peu ragoûtants. C'est une réussite et un régal.
Le tout arrosé par la bière local : la schol ou la shinn.
La praça de Sé, la grande place de la ville, les jolies bahinaises.
Vendredi 22 Novembre 2013
Je quitte le quartier historique pour une balade en ville, les marchés etc … puis la ville basse – cidade baixa - pour descendre, je traverse des quartiers disons peu touristiques.
Pas étonnant, le principal de l'activité touristique se concentre dans le Pelourinho bien gardé par la police. La police très présente ne plaisante pas.
Vers midi pause dans un restaurant le Camafeu avec vue sur la baie. C'est au dessus du Mercado Modelo une halle marché pour touristes.
Discutions en terrasse avec Geoffrey un jeune français.
Retour par l' Elevator Lacerda. Une construction de style Art Déco qui permet grâce à un ascenseur de regagner la ville haute en quelques secondes.
Retour dans la ville haute balade dans les ruelles pavées, au rythme des musiques locales. Je n'ai jamais vu autant de boutiques d'instruments de musique, c'est fou.
Salvador de Bahia vit vraiment au rythme de la musique.
Samedi 23 Novembre 2013
Balade en ville, j'exploite des quartiers inconnus aux jolies maisons colorées.
Au menu Carne del sol, un peu différente accompagné de rondelles d'oignons frits, les oignons doivent être roulés dans du manioc avant de passer à la friture, un égal. Mais je ne suis pas certain mon portugais ne me permet pas de connaître les subtilités de la cuisine locale.
Le centre ville et puis balade vers un coin touristique la Praia Porto da Barra, petite plage pittoresque, bondée de baigneurs et surfeurs.
Je rentre assez tôt car il paraît que le soir le quartier devient un peu sordide.
Souvent des gens me disent de ne pas aller " par là " de " ranger l'appareil photo " etc... Les zones touristiques sont bien gardées et délimitées.
Dans la soirée musique sur la place Terrioro de Jesus en sirotant un bon caipirinha. Ambiance très cool, les musiciens sont attablés, on a l'impression qu'ils jouent pour eux mais ils savent très bien que tout le monde en profite.
Dimanche 24 Novembre 2013
Dans l'après midi, je prends le bus pour Recifé et ensuite Olinda. Je fais le sac à dos et un tour en ville, les habituels quartiers touristiques sont assez déserts, tout le monde est à la messe.
Messe musicale, bien entendu.
Devant les églises, les grilles sont souvent couvertes de rubans noués, ce sont des voeux....
Autre spécialité de l'église brésilienne, le distributeur d'eau bénite.
L'église évolue enfin, il parait que bientôt, il y aura distribution de " camisas de Vénus * " le vendredi. Ce sera un modèle haut de gamme, lubrifié à l'eau bénite.
* Camisas de Vénus = présevatif. Je trouve joli le terme chemise de Vénus.
Pause en terrasse chez Odoya, belle vue sur la place je peux faire des photos, il n'y a pas grand monde. J'en profite pour remettre de l'ordre dans mes brouillons de note, ce sont vraiment des brouillons.
Deux coups de feux éclatent. Les policiers toujours prêts ( gilets pare-balle en permanence se ruent revolver au poing dans la ruelle qui descend vers un quartier peu recommandé de visiter.
Hier, on m' a dissuadé d'y aller.
D'autres policiers enfourchent la moto avec un armement plus sérieux;
Quelques badauds partent voir. J'y vais.
La scène se passe en bas de la ruelle, les policiers sont entrés dans des maisons, d'autres cernent la pâté de maisons.
Quelques instants plus tard, un corps roulé dans une bâche est chargé dans un véhicule de police.
Dans les badauds, il y a un marginal avec qui j'ai sympathisé, en effet il a un look terrible, je l'ai pris en photo et comme je lui ai serré la main, maintenant je suis son pote tous les matins, il vient me voir. Son travail consiste dés qu'une place de stationnement se libère à mettre un siège pour garder la place. Ainsi quand quelqu'un arrive, il propose la place et en profite pour donner un coup de nettoyage à la voiture, il s fait un peu de fric.
Ce marginal m'explique qu'il s'agit d'un règlement de compte.
Un autre type remonte e la ruelle, par geste il fait comprendre que le type est mort et ajoute " it's live ". C'est assez stupide de dire " c'est la vie " alors qu'un type vint de se faire tuer mais c'est peut - être aussi une façon de banaliser les choses dans ces quartiers.
Vers 11 h arrivée à Olinda.
Galère les bus, aucune info du côté service, aucune du côté chauffeur, les meilleurs infos viennent des voyageurs.
On pourrait utiliser l'expression c.. comme un chauffeur de bus.
Charmante petite ville. Belle pousada Comme je suis un peu cassé par le voyage, je m'installe et vais manger en face la pousada un petit restau au kilo " la casba " puis plongeon dans la piscine et hamac. Je me réveille il est presque 16 h juste le temps d'aller faire un tour de repérage en ville car à 18 h il va faire nuit.
( je suis remonté plus près de l'Equateur )
Quelques adresses :
Sao lius dans le centre historique
hotel Solar das pedras
rue de palma 127
mail : solardespedras@hotel.org.br
site : solardespedrashotel.com.br
Olinda
Pousada d'Olinda
sbai@pousadaolinda.com.br
facebook : hotel Pousada d'Olinda
L'eau d'un vert pale surgit de partout. Possibilité de se baigner, très bel aménagement.
Par la même occasion nous visitons le Vat Punluang et le Vat Pakha Xaingaram. On assiste au rituel du pliage de l'habit orange des bonzes, tout un art, surtout le pliage de la ceinture.
Plus loin en arrivant sur Phonsavan le paysage change, beaucoup de paturages très secs. La particularité de Phonsavan : un vent toujours présent qui désséche tout. 
Etranges jarres dont personne n'a trouvé l'usage d'autrefois.
C'est le Tak Bat, elles disposent un petit tapis, s'agenouillent sans s'assoir, une épaule drapée et quand les moines passent elles leur offre du riz et récitent avec eux des prières. Intéressant car c'est une toute petite procession, les moines ne sont que 7 ou 8 et chantent des chants religieux. 
Ensuite balade à pied jusqu'à Chitraladadarahotarn Palace, la résidence du roi. Bien gardée, entourée de douves, on ne voit rien, le parc semble immense et en premier ce sont des dépendances. Poursuite vers Wat Benchamabophit, foule, des barnums et beaucoup de monde, apparemment des officiels, je me risque à entrer. Pas de problème, pas de guignol hébétés chargés de la sécurité comme on en voit dans certains pays. Je suis peut être un peu méchant souvent ces guignols n'ont pas grande qualification et quand on les affuble dans badge et d'un petit rôle, ils ont l'impression d'avoir un pouvoir et d'exister. Là, on m'explique que sur cinq fonderies installées et en grande activité, il se prépare une coulée pour fondre une statue. ( ils vont couler un bonze ) Après cette visite, je continue jusqu'à la Gouvernment house puis je traverse des quartiers chics, celui des ambassades et ministères. Très agréable, de larges avenues ombragées avec des contre allées, peu de circulation, rien avoir avec le centre toujours embouteillé et ou c'est une fournaise. Je finis par me retrouver devant le Wat Phra Kaeo, j'en profite pour faire une pause déjeuner à la boutique « au bon pain « rien à voir avec celle bien connue des habitants de Senlis. Retour à pied a travers le chinatown local, grande activité en cette période de fête, je regarde une démonstration de fabrication de nougatine locale. La nougatine est broyée a grands coups de maillet en bois. Résultat étonnant mais c'est très bon . 
